Cet article étudie comment les institutions du marché du travail italien influencent les fluctuations du cycle économique. Nous appliquons un modèle DSGE qui présente les rigidités du marché du travail italien et nous estimons ce dernier sur des données italiennes en utilisant des techniques bayésiennes afin d'évaluer les effets des chocs de demande, d'offre et du marché du travail sur la macroéconomie, et de mesurer leur importance pour les fluctuations économiques. Nos résultats montrent : Premièrement, les chocs liés à la technologie, à la préférence temporelle et à la négociation salariale sont les principaux moteurs des fluctuations économiques à travers les horizons. Deuxièmement, les chocs d'efficacité d'appariement et de négociation salariale sont des sources significatives de fluctuations du chômage et des postes vacants, mais leur rôle est limité pour les fluctuations de la production. Troisièmement, les politiques d'assouplissement du marché du travail n'ont que marginalement contribué à la réduction du chômage. Enfin, la prise en compte des rigidités salariales influence la dynamique du marché du travail et permet au modèle de bien s'ajuster aux données. Nous exhortons donc les décideurs politiques à soutenir des changements supplémentaires dans les institutions du marché du travail.