Choosing to Pay More for Electricity: an experiment on the level of residential consumer cooperation

La réduction de la consommation d'énergie et des émissions de carbone sont deux pierres angulaires de la lutte contre le changement climatique. Signaler les externalités négatives de la consommation individuelle sur l'environnement est au cœur des politiques publiques, et se matérialise généralement par une augmentation du prix des biens et services polluants. Cependant, la résistance sociale se manifeste généralement lorsque de telles politiques sont mises en œuvre. Dans cette expérience, nous souhaitons tester le contexte dans lequel les individus seraient prêts à payer plus cher pour l'électricité. Nous utilisons la situation du Québec (Canada), où l'hydroélectricité à faible coût vendue en dessous de la valeur du marché, ce qui s'apparente à une subvention à la consommation, entraîne une forte consommation résidentielle. Une augmentation des prix réglementés plus proches de leur valeur de marché entraînerait un gain de bien-être direct et libérerait une partie de l'énergie verte, réduisant ainsi les gaz à effet de serre (GES) dans d'autres secteurs. Le choix de payer plus est un dilemme du prisonnier, et nous trouvons dans ce cadre que donner des informations claires et transparentes sur les conséquences de l'augmentation des prix incite une majorité de personnes à choisir de payer plus. En plus de l'avantage économique du bien public, la présence de l'avantage environnemental augmente les contributions. Les participants ayant une contrainte budgétaire plus sévère ont tendance à moins contribuer. Ces résultats sont encourageants pour le développement de politiques énergétiques efficaces réduisant les émissions de GES.

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