Disentangling managerial incentives from a dynamic perspective: the role of stock grants
Nous
analysons le contrat optimal entre un gestionnaire et les actionnaires initiaux
dans un modèle à deux périodes où l’effort d’investissement du gestionnaire,
effectué dans la période 1, et son effort courant, dans la période 2,
determinent le profit de la deuxième période, de sorte qu’il peut être
difficile de distinguer les incitations à ces deux types d’effort. Le contrat
spécifie a) des rémunérations pour chaque période, b) le nombre d’actions qui
sera accordé au gestionnaire à la fin de la première période et c) les
restrictions (le cas échéant) sur le vente des actions acquises. Nous montrons
que les attributions d’actions jouent des rôles différents selon que le signal
de l’effort d’investissement est moins bruyant ou plus bruyant que celui de
l’effort actuel. Dans le premier cas, l’entreprise donne plus d’incitation à
l’effort d’investissement, et il n’y a pas besoin de restreindre la vente
d’actions attribuées, et il est efficace de permettre au gestionnaire de vendre
toutes ses actions pour éliminer son risque de dividende. Dans le dernier cas,
le contrat efficace ne permet pas au gestionnaire de vendre toutes ses actions,
et les deux efforts actuels et d’investissement reçoivent le même incitatif.
Dans ce cas, l’octroi d’actions sert à surmonter le problème d’incohérence
temporelle. Nous déterminons simultanément le nombre d’actions attribuées et
les restrictions optimales sur les ventes d’actions.
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