Longevity, Health and Housing Risks Management in Retirement
Les rentes, l'assurance soins de longue durée (ASLD) et les prêts hypothécaires inversés restent impopulaires pour gérer les risques de longévité, les risques médicaux et les risques liés au prix du logement après la retraite. Nous analysons la faible demande à l'aide d'un modèle de cycle de vie estimé de manière structurelle avec une expérience par enquête unique de préférences déclarées auprès de ménages canadiens. Une faible aversion pour le risque, la substitution entre le logement et la consommation et une faible utilité marginale en cas de mauvaise santé expliquent principalement la faible demande. Les motifs de legs s'avèrent être un bien de luxe et ne jouent qu'un rôle limité. Le désintérêt restant s'explique par des frictions informationnelles et des biais comportementaux (inertie). Nous trouvons des preuves de l'existence d'une forte motivation de coassurance entre conjoints, qui motive l'achat d'ASLD; et de réactivité à l'offre groupée, avec un quasi-doublement de la demande de rentes lorsque les prêts hypothécaires inversés peuvent être utilisés pour constituer des rentes, au lieu de consommer la valeur nette du logement.