Améliorer les parcours de diagnostic du cancer du sein au Québec

En 2022, près de 28 900 personnes ont été diagnostiquées d’un cancer du sein au Canada. Il s’agit du cancer le plus fréquent chez les femmes et du deuxième cancer le plus courant parmi l'ensemble de la population canadienne, derrière le cancer du poumon. Les retards de diagnostic peuvent aggraver la maladie et intensifier les inégalités. Pourtant, malgré le délai d’investigation de 17 jours après un résultat anormal à la mammographie fixé par le Québec en 1999, la présidente-directrice générale de la Fondation du cancer du sein du Québec déplorait en octobre 2021 un délai effectif «[pouvant] parfois atteindre jusqu'à 17 semaines.»

Fondé sur la littérature scientifique sur les soins du cancer, les rapports gouvernementaux et des entretiens avec des experts, ce document explore les capacités et performances du Québec en matière de diagnostic. Les auteures comparent les innovations en matière de diagnostic du cancer du sein au Québec à celles de l’Alberta et de l’Ontario, où les délais de diagnostic sont plus courts. Elles présentent des stratégies concrètes pour accélérer et rationaliser le processus de diagnostic du cancer du sein et identifient des ressources essentielles pour approfondir les réflexions.

Les auteures préconisent d’intégrer les personnes à risque élevé dans le programme de dépistage organisé du Québec, de personnaliser le dépistage, de moderniser les technologies d’imagerie et de tests génétiques disponibles, ainsi que d’améliorer les méthodes de communication.

Lire l'article de la Revue PERSPECTIVES

[ - ]
[ + ]