L’économie du Québec est confrontée à une évolution démographique qui pourrait diminuer sa capacité de croissance et compromettre à moyen terme l’équilibre de ses finances publiques. Même si l’intégration des nouveaux arrivants peut poser certaines difficultés, l’immigration offre la possibilité de pallier les effets négatifs des changements démographiques en atténuant les pénuries de main-d’œuvre et en fournissant un apport net positif au budget du gouvernement. La réalisation de ces bénéfices se heurte cependant à différents obstacles : concentration excessive de l’immigration dans la grande région métropolitaine, difficultés d’intégration en emploi et surqualification des immigrants, rigidité des programmes gouvernementaux, etc. Les administrations publiques doivent notamment réduire les délais d’approbation des candidats à l’immigration, miser sur la mixité des milieux de vie et de travail et tenir un discours favorable à l’accueil et à l’inclusion. Tout en recherchant à la fois les candidats natifs et les candidats immigrants, les employeurs doivent mettre en œuvre des pratiques de recrutement et de rétention innovatrices correspondant le mieux possible aux attentes personnelles des travailleurs.

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